Photos Ch Giudicelli pour A.L.P.E.S.free.fr
Pour les ficelles réutilisées pour fixer des barrières, par exemple, il convient de se souvenir que beaucoup sont en matériaux biodégradables, et qu’elles peuvent se détériorer, se déliter et tomber au sol, malgré notre vigilance. Cette source de danger n’arrive pas si nous utilisons l’attache-tout présenté à la page http://a.l.p.e.s.free.fr/autremateriel.html
Photos www.Camelidynamics.com
avec aimable autorisation
Par contre, en ce qui concerne les ficelles, provenant des balles de foin par exemple, et tombées au sol, les jeunes peuvent vouloir les mâchouiller par jeux et risque de les avaler (risque d'occlusions). Ci-contre : des bouts de ficelle recrachés, qui avait été "mangés" par des lamas. Si ces objets avaient été complètement avalés, ces lamas auraient pu être très gravement malades...
Bouts de ficelle ?
par Christiane Giudicelli
Dans le livre « Lamas et Alpagas,les connaître, les élever », nous avons écrit « On veillera à ce que le parc soit propre, en éliminant les clous, ficelles ou restes d’anciens barbelés qui pourraient s’y trouver ».
Cette phrase a interpellé un lecteur qui voulait quelques précisions, et donc, je vous propose ici quelques explications supplémentaires.
En écrivant « parc », nous sous-entendons les pâtures ou enclos dans lesquels sont gardés les petits camélidés. Bergeries et écuries sont également concernées.
La question que se posait notre lecteur était : « est-ce qu’il s’agit d’éviter les blessures, ou bien les animaux risquent-ils d’ingérer ces métaux (clous, fils de fer) qui pourraient générer des « corps étrangers » comme chez les bovins ? ».
En ce qui concerne les restes de fils de fer ou barbelés qui trainent au sol, les lamas peuvent se prendre les pattes dedans ou s'accrocher et se blesser. Une autre possibilité malheureusement serait un lama qui cherche à sauter la clôture et se coince au niveau des pattes arrière. Le fil se logeant entre l’abdomen et les cuisses, il lui est impossible de se dégager : il va perdre l’équilibre, ne peut plus prendre appel sur ses pattes arrière puisqu’elles ne touchent plus le sol et l’animal se retrouvera pendu, s’il n’y a personne pour le dégager (cause de mortalité fréquente et connue sur les guanacos en Patagonie).
Pour les clous, le risque n’est pas l’ingestion (les petits camélidés ont une bouche délicate, comme les chèvres), mais étant donné qu'ils ont des coussinets, ils peuvent marcher dessus et se planter la pointe dans le pied (c'est arrivé chez un ami).
Association A.L.P.E.S
Alpagas, Lamas, Propriétaires, Ecoute et Solidarité
J'aime bien être un camélidé heureux !
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